Créativité quelques pièges à éviter
Ecouter en boucle Heal tomorrow, danser tantôt debout sur le parquet glissant, tantôt assise à mon bureau, remettre une nouvelle fois la musique à zéro. Raconter la journée écoulée dans la cuisine faiblement éclairée, rire au téléphone, rattraper le temps écoulé. Pour la première fois m’essayer à faire cuire un brocolis grâce à la technique de Fran vue et revue au fil de ses vlogs jusqu’à me convaincre que ce n’était vraiment pas compliqué puisqu’il suffit de le couper puis d’immerger ses bouquets dans un saladier rempli d’eau bouillante. Noyer mon riz à l’indienne de parmesan et terminer ma théière, rituel des après-midis travaillées sans discontinuer. M’asseoir face au clavier, remplir des papiers, cocher les dernières cases de ma to-do list d’aujourd’hui, sourire et ajouter à la musique le bruit des touches enfoncées. Aujourd’hui je vous emmène au fil des pièges tendus par la créativité et des astuces que j’ai trouvées pour les déjouer sans rien perdre du plaisir de créer, d’inventer, de composer et faire naître un projet. Prêts ?
1 – Se censurer
S’empêcher de traiter un sujet déjà traité
C’est un point pour lequel je ne suis pas encore totalement tirée d’affaire… Pourtant s’empêcher de travailler un sujet qui a déjà été traité ailleurs c’est tomber dans plusieurs pièges :
- croire qu’une personne peut avoir tout dit et abordé tous les aspects d’un sujet
- présupposer que notre vécu n’intéressera personne (c’est possible mais ce sont souvent aux petites anecdotes insignifiantes que nous nous identifions dans l’expérience des autres)
- présupposer que tout le monde a eu accès et pu lire/voir/entendre le précédent qui nous bloque dans notre démarche de partage.
J’en a fait l’expérience avec deux articles que j’ai publiés récemment : mes 4 newsletters préférées et les 6 comptes instagram qui m’inspirent le plus. J’étais certaine que tout le monde connaissait déjà le travail de ces artistes sans pouvoir pour autant résister à l’envie de vous en parler. Et j’ai reçu de nombreux messages qui m’ont prouvé que tout le monde ne les connaissais pas déjà et j’étais donc très heureuse de les avoir faits découvrir à encore plus de gens encore ! Mon conseil est donc d’éviter de vous censurer pour de mauvaise raisons et celle-ci en particulier. Je pense que tout ce qui est fait avec le coeur et une réelle volonté de partage, d’interrogation et de réflexion vaut la peine d’exister, même pour un cercle restreint.
Laisser la peur de ne pas y arriver gagner
Celle-ci est aussi évidente que difficile à contourner. Ce qui m’aide à repousser la peur loin loin loin pour qu’elle me bloque le moins possible c’est de l’identifier. A chaque fois que j’ai envie de décliner une proposition, d’arrêter un projet en cours d’élaboration ou d’abandonner une idée sur laquelle je travaillais je me pose cette question : est-ce que j’ai envie d’arrêter parce que j’ai peur de ne pas y arriver ? Si la réponse est « oui », je persévère et essaie de trouver des personnes pour m’aider à avancer – par leurs témoignages motivants et rassurants, par leurs conseils et leur expérience. Si la réponse est « non », je me laisse le libre choix de voir si l’obstacle est surmontable, d’essayer de parvenir à ce que j’imagine par une autre voie ou tout simplement de le laisser en suspens à une prochaine fois. Parfois ce n’est tout simplement pas le bon moment et je pense que c’est vraiment une expérience très riche que d’apprendre et s’entraîner à s’en apercevoir et l’accepter sans en être blessé ni sans totalement abandonner le projet. Juste le laisser de côté et y revenir de temps en temps, l’enrichir progressivement et un jour peut-être pouvoir enfin lui donner la dimension souhaitée.
{ A ce sujet j’ai envie de faire une courte parenthèse. J’ai déjà abordé cette problématique dans certains articles mais c’est un obstacle si difficile à franchir que je ne cesse d’y revenir par des chemins détournés. On peut facilement – et c’est en tout cas mon cas – ressentir une urgence à « faire » et s’épanouir artistiquement/professionnellement. A produire quelque chose qui ait un impact. Et le plus souvent cette urgence est en grande partie nourrie par la comparaison de notre parcours aux accomplissements des personnes qui nous entourent ou qui travaillent sur les mêmes problématiques que nous. C’est un petit mot de Lisa ce week-end qui m’a fait réaliser encore une fois à quel point il était vain de comparer les points d’avancée de chacun et de vouloir aller plus vite que son propre rythme. Lisa disait dans son post qu’elle lançait son blog à la fin de ses études à 23 ans, soit il y a 5 ans. Moi-même je viens d’avoir 23 ans et je n’ai pas du tout terminé mes études ! Si nos objectifs ne sont absolument pas les mêmes (et c’est une variable à prendre en considération), nous n’avons pas le même passif, la même expérience, les mêmes outils pas plus que nous ne sommes au même point de notre chemin que les personnes dont nous admirons le parcours. Et tout ce processus que l’on nourrit et par lequel on passe a une infinie valeur, pour notre travail futur comme pour la personne que nous sommes et que nous enrichissons chaque jour un peu plus. }
Se laisser paralyser par ses propres exigences
Être exigeant envers soi-même et se demander de produire le meilleur est une belle et nécessaire qualité qui nous permet d’avancer et de ne pas trop nous reposer sur nos lauriers – ou en tous cas pas trop longtemps. Cependant comme toute chose positive, il faut se méfier de ne pas en faire une limite, un bouclier ou une excuse qui nous décourage au moment de nous lancer dans un nouveau projet. Car tout début est imparfait et tâtonnant, le premier jet n’est presque jamais la version définitive. Et nos exigences peuvent facilement faire naître l’appréhension du travail à fournir en le présentant comme une montagne au sommet inatteignable. Dans ce cas particulier, je crois que le renforcement positif est le meilleur remède. Le plus de projets nous menons à bien, le moins nous serons susceptibles de nous laisser décourager au suivant car nous savons que nous sommes capables de fournir ce travail, nous l’avons déjà fait plein de fois.
2 – Faire une seule chose à la fois
La créativité jaillit bien plus souvent dans un contexte qui lui est étranger, en plein fouillis, que lorsqu’elle est convoquée. Si elle se travaille et se nourrit, si les projets dont ces éclats se font la source ne peuvent trouver leur forme et une destinée sans concentration, la créativité – et ses idées – reste imprévisible ce qui nous demande – pour la cultiver et n’en rien gâcher – d’apprendre à nous rendre perméables et accessibles pour lui donner de l’espace.
J’ai donc pris l’habitude depuis deux ans de saisir chaque idée, bout de phrase et mots accordés au vol, lorsqu’ils croisent une pensée et n’importe laquelle de mes activités et de les consigner toutes au même endroit – soigneusement choisi pour être en quasi permanence accessible. Ainsi, même dans les périodes où je ne peux accorder autant de temps que je le souhaiterais à mes projets créatifs, je ne perds aucune des pistes qui m’y sont soufflées. Les idées sont la partie que l’on ne peut imposer, la partie variable. Les conserver ainsi permet de s’assurer de quoi avancer dans les périodes en creux où les idées sont moins nombreuses ou l’envie et la motivation plus difficiles à trouver. Je constitue donc une réserve de « début de… » qui m’évite frustration et vrais creux.
3 – Eviter le silence
Si la créativité se nourrit du fouillis, de l’agitation et des périodes remplies jusqu’à déborder, le silence lui est tout autant bénéfique. Comme un juste équilibre, ces deux états se répondent chez moi. Après le tumulte, me retrouver seule face à moi-même et me reposer me permet de regarder toutes les idées conservées pendant le tumulte avec un regard neuf et de leur donner une toute autre dimension, d’affiner l’envie floue vers un projet plus construit et concret, de mettre des mots, des images, des étapes, des dates… Ce sont dans ces périodes que le plus gros du travail se fait finalement, nécessaire et tellement gratifiant. D’autant plus qu’il nous replonge dans une période plus chargée qui à son tour est porteuse d’idées à noter et à conserver pour la prochaine période plus calme.
4 – Vouloir terminer avant de recommencer
Lorsque l’on a de nombreux chantiers en cours, le mouvement réflexe va vers l’envie de se concentrer sur un seul à la fois jusqu’à les avoir tous menés à bien. Et c’est nécessaire ! Il y a toujours un moment où – je parlerai d’écriture par facilité mais cela vaut pour toutes les autres formes d’expression de la créativité – il faut se mettre face à son traitement de texte pour en découdre. Cette étape correspond à mes périodes chargées et concentrées où j’ai peu de temps à consacrer à d’autres projets ou idées qui pourtant, du fait de la contrainte, y sont plus nombreuses. Mon conseil et c’est vraiment le plus important c’est de savoir vous concentrer sur un projet principal dans lequel vous investissez 95% de votre énergie mais de savoir garder les 5% restants pour cueillir les idées qui naissent durant cette période quand même. L’aboutissement d’un projet est un moment qui précède un creux, quasi automatiquement. Il y a la fatigue du travail accompli, l’envie de faire autre chose après une période où l’on s’est restreint pour mener à bien son projet et souvent un manque de nouvelles idées par dégoût passager du travail. C’est normal ! Cependant, avec des idées à disposition, des pistes de projets, se remettre dans le bain après cette période sera bien plus facile et – en faisant taire l’urgence d’avoir à nouveau de super idées – favorisera le retour « naturel » de l’inspiration libérée de toute pression de résultat immédiat. Tout le monde est gagnant !
5 – Se reprocher les creux
Malgré toutes ces mises en garde et ces astuces pour contourner l’imprévisibilité de la créativité, nous traversons tous des périodes de creux. Elles m’arrivent le plus souvent après les articles sur lesquels j’ai travaillé particulièrement longtemps de l’idée à la mise pratique jusqu’à la rédaction et l’illustration (dans les plus récents on trouve mon article sur la photographie, celui sur l’acné pendant/après roaccutane et celui sur le Batch Cooking). Mais ces périodes sont nécessaires et même bénéfiques. Ce sont les instants où l’on va prendre le temps d’explorer d’autres choses, de sortir, de voir des expositions, de lire des livres et découvrir de nouveaux artistes. De passer du temps avec les gens que l’on aime. De se nourrir soi-même après avoir nourri son travail. Et puis, avec la vitesse avec laquelle tout va sur internet, la vitesse à laquelle tout passe, même les projets sur lesquels nous avons tant travaillé et mis de coeur, cela fait du bien de savourer cet après à sa juste valeur. De sourire au travail accompli et aux – peut-être – retours et critiques. J’apprends encore à voir en eux une respiration plutôt qu’un échec à être constante mais je progresse peu à peu. La culpabilité est une amie dont il est difficile de se détacher lorsque l’on fraye dans le milieu de la créativité car comme je l’évoquais ici il n’y a pas de guide suprême de bonne ou de mauvaise réponse, seulement des réponses qui ne conviennent pas à tout le monde.
Céline
Mai 25, 2016 @ 09:13:59
Merci pour tous ces conseils! Je pense que ça me sera vraiment très utile pour bloguer dans de meilleures circonstances :)
Belle journée
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:28:35
Merci Céline pour ton petit mot ! J’espère que certains de ces conseils et astuces te seront utiles et pourront se glisser dans ta routine pour la rendre plus douce et plus facile. N’hésite pas à me faire un retour sur celles qui t’ont le plus aidé (et sur celles peut-être différentes que tu auras trouvées !)(on n’a jamais trop de chouettes astuces pour débloquer sa créativité)
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
prettylittletruth
Mai 25, 2016 @ 09:32:08
Super interessant cet article! :)
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:35:56
Merci ! J’espère de tout coeur qu’il te sera utile !
A très bientôt ! <3
Apolline
Mai 25, 2016 @ 09:39:07
Merci pour ces précieux conseils, très pertinents comme souvent! D’autant plus que je suis en pleine phase où j’ai plein d’idées à la fois, je ne sais pas comment organiser tout ça. C’est un peu le bazar dans ma tête!
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:36:46
Merci Apolline pour ton petit mot ! J’espère que certaines de ces astuces pourront t’aider !
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
Eleanor
Mai 25, 2016 @ 10:16:58
Merci pour cet article si inspirant :) J’ai parfois aussi trop tendance à me censurer, à me brider, à être trop critique envers moi-même et c’est un long chemin pour se débarrasser de ces mauvaises habitudes qui peuvent nous brider.
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:39:02
Je suis souvent confrontée aux mêmes limites malheureusement. La principale étant de vouloir que le premier jet soit déjà parfait ce qui m’empêche d’avancer dans mon écriture. Petit à petit j’apprends à tolérer ces imperfections et à me souvenir que chaque article/texte/chapitre passe par une phase de production de contenu avant le peaufinage de la forme… Le chemin est long ! Dans tous les cas, j’espère que ces astuces pourront t’aider dans ton cheminement créatif ! N’hésite pas à revenir par ici avec tes impressions !
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
Camille
Mai 25, 2016 @ 17:23:40
J’ai adoré lire ton article, Célie.
Tu as raison sur beaucoup de points, même si bien évidemment, la relation que chacun noue avec sa propre créativité est très différente suivant les personnes, tes conseils sont très justes.
Moi, j’ai toujours mille idées à la fois et parfois je dois me forcer un peu à en mettre certaines de côté pour tâcher de terminer au moins une chose (le nombre de projets graphiques commencés dans mes carnets est une calamité tellement j’ai du mal à ne pas me disperser !). J’ai aussi toujours un petit projet pour les entre-deux, pour cette période de creux qui succède la finalisation d’un gros projet. C’est un petit quelque chose (en l’occurrence, moi c’est dessiner des cartes de villes que j’ai visitées) que je reprends quand je termine autre chose, parce que j’ai toujours besoin d’un moment pour me recentrer avant de me lancer dans autre chose, mais que j’aime bien quand même l’idée d’avoir de quoi activer mes mains et mon cerveau.
Et oh, je suis tellement d’accord avec toi sur le premier point, c’est rigolo parce que quand tu as publié ton article sur les newsletter, j’ai fait la gueule (dans ma tête), parce que j’avais prévu de publier le même billet dans la semaine, et ça m’a un peu arrêtée dans mon élan. Et puis au final, je me rends compte que chaque sujet est traité de manière tellement différente, même si ce sont globalement les mêmes newsletters qui m’inspirent, ce ne seront pas forcément les mêmes choses que je mettrai en avant – pour continuer sur l’exemple des newsletters.
Tout ça pour dire que j’aime beaucoup ton article, voilà!
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:49:58
Ah ah ! J’ai souri à l’anecdote de l’article newsletters (et du coup j’ai hâte de lire le tien :) Je ne compte plus le nombre d’article dont j’ai décalé la publication/rédaction jusqu’à même parfois abandonner complètement abandonner l’idée parce que j’avais vu quelque chose de similaire sur un blog que je lis. Et quand on voit à quel point les blogs les plus connus restent pourtant anonymes du grand public, on peut se dire qu’il y aura toujours une personne de notre lectorat pour n’avoir jamais entendu parler de ce sujet et qui fera donc peut-être une chouette découverte :)
J’éprouve la même difficulté que toi à parfois me discipliner pour choisir un projet et le terminer parmi tous ceux entamés mais en vérité c’est dans 99% des cas parce que je redoute de m’aventurer dans le gros du travail que cela va demander de la finaliser. Car au final, noter des bribes d’idées et des débuts est loin d’être la partie la plus demandante en énergie, temps et travail. Mais maintenant je ne perds plus les idées qui naissent dans cette contrainte que je m’impose d’avancer principalement sur un projet. Je note tout sans aller dans le détail. Et ça marche plutôt bien !
Merci pour ton petit mot en tous cas, c’était très inspirant de te lire sur ce sujet-là <3
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
marionromain
Mai 25, 2016 @ 21:09:45
C’est drôle, ton article me fait penser à ce sur quoi je me suis moi-même penchée dans mon avant-dernier article. Ma réponse à ta question est toute trouvée, car j’en ai pris conscience tout récemment. Le piège dans lequel je pourrais avoir tendance à tomber, c’est de noter trop d’idées pour plus tard, d’inonder mon cerveau d’images, et, quand j’ai l’envie et le temps de créer, d’y recourir systématiquement en me délestant de ce moment si important pourtant où l’esprit vagabonde, où les bribes d’idées se télescopent et se nourrissent de tout un ensemble de petites choses. Mon objectif est donc de réussir à me garder un peu de temps de création pour des choses pas forcément planifiées, pas forcément anticipées, même de petites choses. Ce n’est pas facile, car on court tous un peu après le temps, et quand on arrive à en trouver un peu pour se poser et créer, ce temps, on ne veut pas le gâcher avec des idées qui ne viennent pas.
Merci pour toute cette réflexion en tout cas, ça me donne à réfléchir, encore une fois.
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:51:39
Merci pour ton petit mot, ce que tu soulignes est extrêmement intéressant <3 Je crois que c'est tout un équilibre à créer, trouver et laisser évoluer...
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
Marie kléber
Mai 26, 2016 @ 11:44:13
De sages conseils Célie.
Nous avons tous une relation particulière avec notre créativité mais nous faisons souvent face à des écueils similaires.
En ce qui me concerne, mon réel problème c’est le trop plein d’idées et l’envie de toutes les traiter en même temps. Je me disperse facilement et j’en ai de plus en plus conscience. Alors je note tout ce qui me passe par la tête sur un carnet, histoire de faire le vide, pour revenir au projet initial.
Ce qui m’aide au quotidien, c’est de passer d’un travail à un autre, de travailler sur des textes et sur un chantier « point de croix » en fin de journée. Le relais tête / esprit – main est essentiel pour que l’inspiration opère et ne se trouve pas tiraillée dans tous les sens.
Pour ce qui est de la censure, je m’en suis affranchie depuis un certain temps. Je considère que l’authenticité est de mise, peu importe ce que les autres font ou pensent.
Belle journée ensoleillée à toi.
Miss Blemish
Mai 30, 2016 @ 23:55:03
Merci Marie pour ton petit mot <3 Cette discussion sur la créativité est extrêmement intéressante et enrichissante, nos ressentis sont communs et tout à la fois très personnels et chaque éclairage donne vraiment à réfléchir son propre rapport. Je le disais à Camille dans ma réponse un peu plus haut, lorsque je me disperse pour ma part, c'est par peur du travail à fournir... pour concrétiser un projet plutôt que pour en esquisser milles autres (ce qui finalement ne demande pas beaucoup d'énergie lorsque l'idée est là) Alors j'essaie de me cadrer et de respecter un certain rythme de production qui me guide et m'évite de me disperser.
A très bientôt et douce douce douce semaine à toi ! <3
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Sophie
Juin 01, 2016 @ 10:59:07
Merci pour cet article très intéressant, j’ai écrit un article sur la créativité il y a quelques semaines… Dans mon cas, je pense que le principal est l’envie de perfection et le blocage que ça apporte : « tant que ce n’est pas parfait, ce n’est pas du tout bien » mais je me soigne (notamment avec mon blog). Et sinon j’ai tendance à m’éparpiller dans tous les sens : il y a trop d’idée qui n’aboutisse pas …
Miss Blemish
Juin 21, 2016 @ 19:37:00
Oh oui, la recherche de la perfection est souvent un obstacle redoutable. J’ai pris le parti depuis longtemps de croire que l’important c’est que « ça existe », peu importe si les connaissances et compétences techniques me manquent encore pour arriver exactement au résultat escompté. Car c’est aussi en expérimentant, en partageant et en ayant un retour sur son travail que l’on trouve de nouvelles voies à explorer, que l’on comprend les rouages derrière un effet que l’on veut rendre ou créer. J’ai fait comme ça avec l’écriture et avec mon blog. Au fil des années j’ai appris tout un tas de choses qui y était reliées et dont je n’avais aucune idée avant de commencer contrairement à beaucoup de personnes que je lisais qui était déjà plus ou moins familières de l’écriture web, du référencement, de la création de site web, de la photographie ou de la communication… Et les deux approches ont leurs richesses et leurs complémentarités…
Merci d’avoir partagé ton expérience ici, c’est extrêmement intéressant de parler de tout ça !
Je te souhaite une douce semaine et à très bientôt ! <3
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Magali C.
Juin 08, 2016 @ 20:01:47
Merci pour ton article! Tu as vraiment su identifier des pièges que l’on connaît tous et qui nous freinent sans même que l’on s’en aperçoive! Une fois que l’on a pu les mettre au grand jour il est déjà un peu plus facile de les déjouer. Mon grand « chantier » du moment c’est d’essayer de ne pas me comparer, surtout à celles et ceux qui ont beaucoup plus d’expérience que moi dans un domaine. Et ce n’est pas toujours facile mais j’essaye de rester vigilante sur ce point.
Je me dis aussi parfois » A quoi cela sert d’aborder ce sujet 1000 fois traité ! Mais tu as raison, on a des points de vue différents et c’est dommage de se censurer de la sorte.
Merci encore pour cet article très bien vu !
Miss Blemish
Juin 21, 2016 @ 19:27:38
Merci pour ton petit mot Magali ! Je suis tellement d’accord avec toi au sujet des comparaisons ! Malheureusement cela demande beaucoup d’entraînement de moins se laisser prendre à ce jeu là surtout dans les périodes où l’on doute de soi et de ce que l’on fait. J’espère que cet article t’aidera à contourner efficacement certains pièges en tous cas !
Je te souhaite une douce semaine et à très bientôt ! <3