Mes salades composées goût guacamole
Samedi soir, juin presque à sa fin, après la journée à ciel bleu diluée entre les impératifs, quelques gnocchis, les draps blancs et les pages noircies de ce genre de termes barbares qui ne donnent qu’une envie – tout fermer, tout oublier – et qu’il faudra pourtant bien trouver un moyen de faire sien à force de lecture acharnée, de pages récitées, on a claqué la porte, des chaussures d’été à nos pieds, une veste d’au-cas-où et « tu as les clés ? » et gagné la rue baignée de la douce chaleur des soirées d’été. On a marché sur les trottoirs, levé les yeux vers des tous là-hauts de toits d’ardoises sur façades blanchies, grandes fenêtres ouvertes sur le murmure vrombissant de la foule des samedis. Une heure et pas une minute de plus pour profiter de n’être rien que tous les deux, sans autre souci en tête que de profiter de ces quelques instants retrouvés. Et alors qu’il était bien sûr que c’était McDo qui remporterait le dilemme qui ne se jouait guère que pour contenter ma conscience, on a décidé de tout emporter pour le partager sur les canaux, au bord de l’eau, au lieu des banquettes moites et usées.
Depuis ce soir-là, c’est quelques fois que le repas du soir prêt nous nous sommes regardés complices pour décider dans la minute de tout empaqueter dans des tuperwares bien fermés pour gagner le bord des quais et ainsi réaliser l’une des choses qui symbolisait si bien Paris à l’heure où elle n’était encore qu’une idée « piquer niquer au bord de la seine à l’heure d’été ». Je crois que pour chaque ville on dresse cette petite liste de choses que l’on ne se voit faire que là-bas, une liste estampillée « d’à faire absolument » fantasmés bien avant de poser valises et pieds sur les pavés. Et ma préférée de toutes celles que j’avais imaginées pour ici reste bien celle-ci. Alors aujourd’hui, je vous confie mes deux salades composées préférées de cet été qui ont accompagné bien des soirées, des pique-niques et des retrouvailles avec le souvenir de la fin août de l’été dernier qui pluvieuse aussi, c’était ouverte sur un septembre resplendissant. Alors promis, au prochain rayon de soleil on retourne pique-niquer ?
Salade complète au guacamole
1. Faire cuire du riz.
2. Préparer le guacamole : couper 1 avocat en petits morceaux, l’écraser grossièrement à la fourchette ou au mixeur, rajouter 1/2 sachet d’épices et mélanger.
3. Couper 1 concombre en petits morceaux et des tomates cerises en deux. Réserver.
4. Dans le saladier, mélanger le riz refroidi avec le guacamole. Ajouter les concombres et les tomates cerises. Mélanger à nouveau.
Le truc en plus – je l’ai appris dans le génial « Le charme discret de l’intestin » de Giulia Enders les féculents cuits puis refroidis sont composé d’amidon cristallisé très lentement digéré parfait pour éviter pics de glucose et d’insuline en réponse et très apprécié par notre flore intestinale.
5. Saupoudrer d’épices à guacamole et d’un peu d’arôme Maggi. Mélanger. Décorer de graines de sésame.
C’est prêt !
*
Salade tomate-concombre-avocat guacamole
1. Dans un saladier, couper des tomates cerises en deux, des concombres épépinés en petits bouts et l’avocat pareillement.
2. Assaisonner avec 1 c.à.s de vinaigre balsamique, beaucoup de goût Maggi, 1 grosse c.à.s d’épices à guacamole (plus ou moins selon votre préférence) et des graines de sésame toastées.
3. Mélanger et s’en régaler avec un petit pain au maïs.
Et si vous ne pouvez pas cuisiner… mes idées préférées pour un pique-nique (un peu) plus sain
Chips – Les chips soja/pomme de terre sans gluten (et moins salées) de la marque TooGood – ma saveur préférée est celle aux herbes et tomate
« Sandwich » – Des tartines avec des rillettes thon et/ou saumon sur des galettes de riz ou maïs soufflé
Salade composée – Des tomates cerises colorées
Dessert – Des fruits frais
Boisson fraîche – De l’eau de coco
Août 27, 2015 @ 12:05:23
Tu me donnes envie avec tes belles recettes. Même à la maison en regardant la pluie tomber ou avec un bon film, je craque volontiers!
Merci pour ces bonnes idées…
J’ai toujours des chips (j’en mange peu mais un pique nique sans chips n’est pas un pique nique) et une salade de fruits frais.
Sep 01, 2015 @ 15:46:00
Je suis bien d’accord avec toi, un pique nique sans chips n’est pas un vrai pique nique et moi aussi je craque pour les salades quelle que soit la température qu’il fait (j’ai beaucoup de mal à abandonner avec l’hiver les délices de l’été… mais je m’améliore d’années en années, peut-être qu’un jour j’arriverais à vraiment ne consommer que des produits de saison à chaque saison, qui sait ?)
A bientôt !
Août 27, 2015 @ 13:27:31
Tu me donnes une jolie idée, aller pique niquer le soir après le boulot. Bon moi ce ne sera pas au bord de la Seine, j’habite dans le Sud.
Vive les pique nique ! J’adore ta plume
Sep 01, 2015 @ 15:43:43
Merci pour ce mot si gentil ! Je crois bien que les pique niques du sud n’ont rien à envier aux parisiens avec l’odeur de la cire des pins <3 D'en parler, je m'y croirai presque !
A bientôt !
Août 27, 2015 @ 14:27:08
« Le charme discret de l’intestin » est un livre qui pourrait m’intéresser. Ce que tu dis marche aussi (surtout!) avec les féculents « blancs » , qui ont un IG très bas? Parce qu’il me semblait qu’il n’y avait que l’IG qui est pertinent dans l’histoire de la glycémie et du pic d’insuline.
Août 31, 2015 @ 10:31:10
Oui je l’ai vraiment adoré, il se lit facilement, est très drôle, extrêmement intéressant et bien documenté et tu as été très bien inspirée de me reprendre ! En relisant le passage consacré, je me suis aperçue que ma mémoire m’avait joué des tours, le bénéfice de l’amidon cristallisé ne réside pas dans la correction du taux de sucre (et encore que…)(pas de façon directe en tous cas). Il s’agit en fait d’un amidon résistant à la digestion qui arrive donc en plus grande proportion non digéré et donc encore intact en tant que grosse molécule complète au niveau du gros intestin (le côlon – après l’estomac et l’intestin grêle). Ainsi l’amidon cristallisé rejoint les rangs des fibres alimentaires qui sont le garde manger des bactéries du côlon. Elle explique ainsi qu’en choisissant certains types d’aliments nous favorisons la croissance des bonnes bactéries et comme il s’agit d’une guerre de territoires (favoriser les bonnes bactéries = multiplication des bonnes bactérie et moins de place pour les mauvaises), nous nous faisons du bien. Et ces bonnes bactéries bien nourries vont ainsi pouvoir nous être encore plus bénéfiques en produisant vitamines et bons acides gras et en stimulant notre système immunitaire de façon adéquate. Et le mieux dans tout ça, c’est qu’apparemment il n’y a que les bonnes bactéries qui se nourrissent des prébiotiques. Parmi eux l’auteure cite les liliacés et les astéracées en plus de l’amidon résistant avec : artichaut, poireau, asperges, endives, bananes vertes, topinambour, ail, oignon, panais, salsifis, blé complet, seigle, avoine. Toutes mes excuses, je vais modifier l’article en conséquence, je me suis complètement emmêlé les pinceaux.
J’espère que ce long commentaire a pu t’éclairer !
Bisous !
Août 28, 2015 @ 09:00:23
Dis dis dis, on ira pique-niquer ensemble lors d’un été parisien ? On invitera Mélanie et Fabienne, et on passera un très bon moment.
Paris à l’heure d’été me manque terriblement. Merci pour ce bel article qui m’apporte un peu de chaleur (oui! tout ça!)
<3
Août 30, 2015 @ 22:23:59
<3
Août 31, 2015 @ 21:16:22
Oh oui <3
Sep 01, 2015 @ 15:42:24
Oui oui oui ! Comme ce serait bien ! Je suis contente que ces quelques mots et salades colorées ait pu t’apporter de la chaleur pour tout là-bas (c’est magique internet je crois)
A bientôt Alexandra !
Août 28, 2015 @ 20:03:02
Elles ont l’air délicieuses tes salades !
Sep 01, 2015 @ 15:38:22
Merci ! <3
Août 31, 2015 @ 21:19:19
De bien belles photos pour de bonnes salades :)
Dis, tu nous ferais justement la liste de ces choses fantasmées « à faire absolument » à Paris et dans toutes ces autres villes ?
Sep 01, 2015 @ 15:36:21
Pourquoi pas ? Il y en a tellement… Je peux commencer un peu ici :) Après les pique-niques sur les quais il y a courir au bord de la seine, attendre que la tour Eiffel scintille et la regarder jusqu’à ce qu’elle s’éteigne, écrire dans les cafés parisiens réfugiée de la pluie, bruncher dans un de ces cafés bio et responsable qui propose des délices méconnus, marcher dans les rues la nuit, prendre la sortie 2 station Opéra pour arriver en haut des escaliers face à l’Opéra, visiter l’Opéra garnier justement, manger des glaces et des gaufres rue mouffetard, tournoyer autour d’un vieux lampadaire, garder les yeux levés très haut pour surprendre les toits couleurs ardoise, les façades dessinées de reliefs alambiqués dans la pierre blanche et par une fenêtre capter quelques bribes de haut plafond à moulures appliquées…
Et toi, à Paris, tu fais quoi ?