Ce week-end j’ai envie…
De m’étirer au saut du lit
D’ouvrir grand les fenêtres de la véranda et petit déjeuner sur la table en bois clair de ce jardin de Normandie
D’aller à Cabourg toquer à la porte d’amorino et manger une glace en forme de fleur – yaourt, melon, douceur – au bord de l’eau
D’écrire les jambes repliées sur le court fauteuil rembourré poussé tout contre la fenêtre et de lire sur le canapé de la véranda pleine de lumière au toit haut et plein de bois
De nous retrouver tous autour de la table et parler jusqu’avoir l’impression d’avoir assez refait le monde pour ce soir
De penser à mon grand-père sans pleurer à chaque bon moment passé, chaque intermède, chaque seconde volée, et fermer fort fort fort les yeux pour lui envoyer toutes ces bribes comme une force supplémentaire
D’aller voir la mer, y courir sans m’arrêter et peut être essayer de me baigner dans l’eau trouble et glacée
De fixer l’horizon jusqu’à ce qu’il perde tout sens
De laisser mes cheveux détachés même s’ils s’envolent et viennent – tantôt mes joues, tantôt mon cou – chatouiller
De prendre le temps ce matin, et demain, de m’asseoir sur le lit et les yeux fermés, respirer après trois jours où le temps n’a jamais été pris vraiment d’être pour vingt minutes bel et bien présent
D’aller au marché pour des moules, des fruits frais, goûter à tous les stands les spécialités – l’œil et les papilles prêts à la découverte – et déguster nos victuailles sitôt rentrés
De marcher sur les routes alentour en espérant croiser des arbres fruitiers – des mirabelliers ? – pour comme dans mon enfance en récupérer deux grosses poignées pour une tarte dorée
De nous revoir à la plage, en ville, sur les pavés, sur les canapés du bar où l’on va tout le temps, rire et profiter de ne rien faire que de parler et d’être ici et maintenant
D’emporter toujours sur moi le livre qui – c’est décidé – m’accompagnera en vacances cette année
De photographier les instants volés, les secondes précieuses, les paysages assourdissants
De boire bien trop de thé et de les sentir tous – à chaque fois – avant de se décider quant auquel infuser
Et d’aller voir l’aube naître sur la mer
Août 08, 2015 @ 10:20:13
Tant de douceur émane de tes mots… Ils viennent me toucher en plein cœur. Ce weekend, j’ai envie de prendre le temps de vivre, le temps de ressentir et de savourer, de goûter chaque petit bonheur avec autant de plaisir que de gratitude. J’ai envie de sourire, de m’émerveiller, de rêver. Merci Célie, d’être si inspirante et généreuse…
Août 23, 2015 @ 12:02:50
Merci Camille <3 Je suis en parfait accord avec tes mots qui résument l'essentiel <3
Tes mots m'ont touchée, merci <3
Août 08, 2015 @ 13:38:08
Quelle douceur pour commencer ce weekend … :)
Envie de lire dans le hamac sous le grand chêne, de manger une glace en savourant l’air du ventilateur ( il fait plus de 40° chez moi ), écrire sur le lit ou sur le comptoir de ma cuisine, feuilleter le dernier Flow, savourer l’instant présent avec Jules sous les étoiles…
Août 23, 2015 @ 12:01:47
Ce programme me semble parfait <3
Août 11, 2015 @ 13:44:54
C’est joli :) Certaines envies sont assez poétique.. Il faut profiter des tout ces instants :)
Août 23, 2015 @ 11:53:59
Merci Camille <3
Sep 01, 2015 @ 12:38:31
Quelle douceur et de jolies envies pour que tous les weekends soient une petite parenthèse dans laquelle on se ressource <3
Sep 01, 2015 @ 15:29:36
Tu as dit tout ce que je me souhaite pour tous les week-end présents et à venir : la sagesse de trouver du temps entre soi et soi, avec ses proches et les gens aimés. C’est si important de préserver ces instants-là !
A bientôt !